10 ans déjà que mon père, François Nodin, la 3e génération du domaine nous a quitté. Née en 1945, il s'est marié à Bernadette en 1970. La proximité de la ville et la conjoncture agricole de l’époque leur imposent d’arrêter l’élevage et de se spécialiser en arboriculture et viticulture. Soutenu par son épouse, François est un entrepreneur et un véritable gestionnaire. Ils professionnalisent leur entreprise et a une période ou la viticulture saint-pérollaise vit son déclin inexorable, ils ont l’audace en 1985 de replanter en vigne le coteau de la Beylesse.
Le dynamisme de François l’appelle à devenir conseiller municipal de Saint-Péray et à poursuivre cet engagement par deux mandats de maire-adjoint. Il fut aussi président de la coopérative d’approvisionnement de Saint-Péray, vice-président de la Fruitcoop et président du Syndicat d’Irrigation de la commune de Soyons.
Il n’aurait pas pu réaliser cet édifice sans l’appui indéfectible de Bernadette. Quelques jours avant sa disparition le 1er mai 2012, il confie à Bernadette sa satisfaction du devoir accompli, que leurs six enfants aient un foyer et qu’ils soient lancés dans la vie active.
Il a pu voir la création du domaine Rémy Nodin et les premiers millésimes vinifier. Malgré son départ, il est parmi nous, veille sur nous et sa présence nous inspire, oriente nos choix culturaux et philosophiques.
Comme chaque 1er mai, nous prions pour lui et plus particulièrement celui-ci. Je pense à ma maman qui vit sans lui depuis 10 ans. Je pense à tous ses amis qui sont parti avant et après lui, a leurs veufs et veuves. Je pense à cette génération qui s'en va, eux qui nous ont légué ce patrimoine agricole, fait à la fois de progrès, d'erreurs et de prouesses.
Le dynamisme de François l’appelle à devenir conseiller municipal de Saint-Péray et à poursuivre cet engagement par deux mandats de maire-adjoint. Il fut aussi président de la coopérative d’approvisionnement de Saint-Péray, vice-président de la Fruitcoop et président du Syndicat d’Irrigation de la commune de Soyons.
Il n’aurait pas pu réaliser cet édifice sans l’appui indéfectible de Bernadette. Quelques jours avant sa disparition le 1er mai 2012, il confie à Bernadette sa satisfaction du devoir accompli, que leurs six enfants aient un foyer et qu’ils soient lancés dans la vie active.
Il a pu voir la création du domaine Rémy Nodin et les premiers millésimes vinifier. Malgré son départ, il est parmi nous, veille sur nous et sa présence nous inspire, oriente nos choix culturaux et philosophiques.
Comme chaque 1er mai, nous prions pour lui et plus particulièrement celui-ci. Je pense à ma maman qui vit sans lui depuis 10 ans. Je pense à tous ses amis qui sont parti avant et après lui, a leurs veufs et veuves. Je pense à cette génération qui s'en va, eux qui nous ont légué ce patrimoine agricole, fait à la fois de progrès, d'erreurs et de prouesses.